Approfondimenti


     Un peu d'histoire de Sarzana


La ville de Sarzarna (Ligurie) se trouve sur la rive orientale du fleuve Magra, à l’endroit où la route nationale de la Cisa se croise avec la route Aurélia. Sarzana était la ville d'origine de la famille Bonaparte avant qu'elle n'émigre en Corse vers 1567. Des Bonaparte, il ne reste dans la ville qu’une maison-tour. Sarzana est la ville du Cardinal Spina qui avait engageé avec le Premier Consul les négociations du Concordat du 1801 et dans cette ville, Charlotte, nièce de l’Empereur, est morte en 1839, dans la plus grande tradition romantique, de douleur et d’amour.Située dans le coeur de la Lunigiana, de laquelle elle se révèle la capitale naturelle, Sarzana se présente comme un centre moderne de l’artisannat, de l’agriculture et du tourisme avec un immense patrimoine artistique, conservant presque intactes ses caractéristiques de ville “emmurée” du 16e siècle. Le nom de Sarzana apparait pour la première fois dans un texte de l’Empereur Ottone I, daté du 19 mai 963, qui reconnait à l’Evèque de Luni la propriété du “Castrum Sarzanae”, situé là où se trouve actuellement la forteresse de Sarzanello. Dans les années successives se développàt le bourg plus en aval, qui s’expandit favorisé de l’abandon progressif du proche Luni. En 1204, le siège de l’Evéché fùt transféré définitivement de Luni à Sarzana, à laquelle les Evèques garantirent, avec leur pouvoir du moment, une certaine indépendance, avant que la ville fùsse soumise à la domination des divers Seigneurs des alentours. Castruccio Castacani, Seigneur de Lucca, dominàt la ville de 1314 à 1328; après des hauts et des bas, qui virent les Pisans, les Visconti, les Génois et les Florentins se disputer la domination de Sarzana, ces derniers, en 1487, guidés par Laurent le Magnifique, eurent le dessus sur les Génois. Ensuite, elle retournàt de nouveau sous la domination de la “Superba”, au début par l’intermédiaire du Banco de Saint Georges, et puis, en 1562, directement à la République de Génes sous laquelle elle restàt pour presque deux siècles. Avec l’annexion de la Ligure au Règne de la Sardègne, Sarzana fùt aussi comprise dans le territoire de la maison de Savoie. Pendant la Rennaissance, elle participàt activement à la lutte pour l’indépendance et l’unité de l’Italie. A se rappeller dans l’histoire de Sarzana, la date du 21 juillet 1921, qui vìt la ville s’insurger contre les violences fascistes: pliée mais non vaincue, Sarzana renouvellàt l’engagement dans la lutte pour la Libération. Sur la place Matteotti est placé, en position isolée, l’Hòtel de Ville, commencé par les Florentins, sur projet de Julien de Maiano (1473), il fùt démoli des Génois et reconstruit par Antoine Roderio (1547-1554). Plusieurs fois restructuré, il a une cour intérieure du 16e s, un portique, où se trouvent des plaques de marbre provenant des excavations de Luni; sur les parois se trouvent des emblèmes et des pierres tombales des famille patriciennes de Sarzana.Au fond de la place Matteotti s’alignent des arcades de la fin du moyen-àge, en face desquelles se trouve le palais Remedi, un édifice du 17e siècle, avec un porche muré de 1300. Le long de la rue Mazzini sont placés plusieurs édifices du XVIII et XIX siècle, tel que le palais Picedi-Benettini, avec au rez-de-chaussée de compliquées grilles en fer forgé contemporaines, et le palais Magni Griffi du XVIII siècle, avec à l’intérieur un élégant hall et un grand escalier de marbre. Sur la place Garibaldi, nous trouvons le monument de Charles Fontana et le théatre Impavidi (sur projet de P. Bargigli de 1805) sur le terrain d’un couvent de Dominicains. L’imposante forteresse de Sarzana (ex prison de la juridiction) fùt faite construire par Laurent le Magnifique en 1846, sur les ruines de la précédente forteresse“Firmafede) érigée des Pisans en 1249. Sur le projet original de Francione, de Caprina et d’autres, en 1494, avec la descente de Charles VIII, la forteresse fùt amplifiée. Suivant le destin de la ville, entre 1515 et 1530, le Banco de Saint  Georges s’occupait de l’amplification de l’entière structure défensive définissant ultérieurement le développement des fossés. En 1800, arrivait la dernière intervention avec l’agrandissement d’une partie du corps central, pour créer des nouveaux locaux à affecter à la prison. Entourée d’amples fossés, elle est à base triangulaire avec six donjons dépassant du 7/8 de l’enceinte fortifiée. A l’intérieur s’ouvre une grande cour fortifiée, par laquelle on accède directement à la forteresse elle-mème, au milieu de laquelle s’élève une grosse tour circulaire. En position hautement stratégique, sur la cime d’une colline, la forteresse de Sarzanello (120 m d’altitude) s’élève sur le lieu antique “Castrum Sarzanae”, où les Evêques possédaient un des nombreux “Palatium Episcopi”(résidence fortifiée). Au XV siècle, Francione et Luc de Caprina construisirent la forteresse, édifiant la structure triangulaire avec des donjons encore visibles aujourd’hui. En 1500 Pierre Biancardo, avec Mathieu Civitali complétèrent le complexe fortifié avec la crénelure à forme gibeline, avec les parquets et le large fossé. En 1502, abattu l’antique coffrage, fut construit l’avant poste fortifié, qui portait comme çà la forteresse à son accomplissement formel. Elle fut adaptée par les Français, en 1700, aux nouvelles exigences stratégiques, elle fut restaurée par Charles Alberto durant le Règne Sarde. Elle se présente à base triangulaire équilatérale, avec dans les angles trois donjons cylindriques, auxquels s’oppose un avant poste fortifié triangulaire, édifié sur les restes du précédent “Castrum”. La paroisse de Saint André peut surement s’énumérer parmi les plus antiques et importants monument de la ville. Edifiée probablement entre la fin du X et le début du XI siècle, elle fut remaniée dans la période gothique et ensuite dans l’époque baroque, à l’intérieur elle a une seule nef, voutée en berceau. Le clocher à tour romaine, la fenêtre géminée sur l’unique portail du 16e s, l’ornement de maçonnerie externe et les fentes de tir qui s’ouvrent sur les parois latérales soulignent encore la primitive sobriété architecturale. Les récentes fouilles, à l’intérieur de la paroisse, on porté à la lumière, autre qu’un four pour la fusion des métaux (cloches?), une serie d’objets qui permettent de formuler quelques hypothèses en ce qui concerne l’iconographie primitive de la construction et ses successives modifications à travers les siècles. A l’intérieur se trouvent des sculptures de marbre du XIV et XV siècle, une “Vocazione di S.Giacomo e S.Giovanni” di D. Fiasella et d’autres tableaux datables entre le XIV et le XV siècle. La cathédrale de Sainte Marie Assunta édifiée sur l’aire de l’antique paroisse de S.Basilio fùt définitivement terminée en 1474 avec la finition de la partie supérieure de la façade exécutée par L. Riccomani, sur laquelle, plus tard (1735), furent ajoutées les statues de S. Eutichiano à gauche, de Serge XI à droite et de Nicolas V dans la partie centrale. La façade, toute recouverte de marbre blanc, est ouverte d’un portail gothique, dominée d’une rosace toujours gothique et bordée de deux corps latéraux du XVII siècle. A droite se trouve le clocher cannelé comprenant progressivement des ouvertures uniques jusqu’à des ouvertures quadruples, reste unique de l’antique paroisse de S.Basilio. Ll’intérieur est fait de trois nefs, divisées d’amples arcades, avec un plafond en bois, ciselé par P.Giambelli entre 1662 et 1670. On y trouve des tableaux de Solimena, de Fiasella (“La visitazione della Madonna a S.Elisabetta”) et d’autres, des sculptures de L. et F. Riccomanni, une terre cuite de l’école de Della Robbia. Une révérence particulière va à la Chapelle dite du Crucifice, à gauche de l’autel, où est conservée une toile sur table représentant le Christ, oeuvre que le maìtre Maestro Guglielmo peint en 1138, point fondamental de la peinture romane italienne. 
Sarzana raccoglie la sfida: i veri Bonaparte sono i nostri
IL TIRRENO 21 giugno 2003 - Federico Ricci
SARZANA. «Voler attribuire a Napoleone una discendenza dai Buonaparte che erano a San Miniato è ipotesi del tutto azzardata e fantasiosa, non supportata da alcuna prova documentale e smentita dalla stesso Napoleone e dalla sua famiglia». Non ha dubbi Federico Galantini, studioso sarzanese che con perizia e passione ha ricostruito le origini sarzanesi dei Bonaparte. 
Ed è persin scontato che in questa disfida perenne sulle origini di Napoleone tra Sarzana e San Miniato, lo storico della cittadina ligure (dove si respirano atmosfere napoleoniche ad ogni angolo di strada) non voglia mollare di un centimetro, anche a dispetto di mostre o iniziative varie in nome del Bonaparte. Così attacca, con precisione e documentazione scientifica alla mano, come fosse un vibrante e sentito derby calcistico: Sarzana-San Miniato.
«Esiste un libro, pubblicato a Firenze nel 1847 dalla Tipografia Mariano Cecchi, scritto da autore che ha voluto restare anonimo. Si chiama "Storia Genealogica della famiglia Bonaparte dalla sua origine fino all'estinzione del ramo già esistente nella città di S. Miniato". Ebbene, in questo studio che ben sviluppa la storia dei Buonaparte vissuti a S. Miniato, si arriva a concludere che i Bonaparte di Corsica discendevano appunto dai Buonaparte samminiatesi basandosi sulle seguenti considerazioni: sia Carlo Maria e Giuseppe, rispettivamente padre e fratello di Napoleone, avevano soggiornato spesso a San Miniato presso i Buonaparte che là vivevano, quando studiavano a Pisa; che quando Giuseppe avanzò la supplica al Granduca di Toscana per vedere riconosciuta la nobile origine della propria famiglia, si dichiarò di origine toscana e discendente dei Buonaparte nobili fiorentini e quindi in questo modo viene smentita la discendenza sarzanese in quanto non provata la discendenza di questo ramo sarzanese dai fiorentini».
Detto questo la partita sembrerebbe avviarsi su un risultato a favore di San Miniato. «Non siamo ancora al terzo fischio finale dell'arbitro - dice Galantini - A parte il fatto che i più illustri studiosi della genealogia della Famiglia Bonaparte (Colonna de Cesari Rocca, Frederic Masson, tanto per citarne alcuni) non dubitano della discendenza dai Bonaparte sarzanesi, perché basata su ricerche fatte su documenti che ne hanno dimostrato la validità, le considerazioni svolte dall'anonimo samminiatese sono parzialmente veritiere ed artatamente elaborate per rendere valido il proprio ragionamento». Il pareggio è raggiunto.
«Ma se è vero che sia Carlo Maria che Giuseppe mantenevano i contatti con i Buonaparte di Samminiato, nella convinzione di discendere da questo ramo, perché allora Carlo Maria, in occasione della richiesta di ammissione di Napoleone alla scuola militare di Brienne, ha presentato al Cavalier d'Hozier de Sérigny, commissario del Re, l'albero genealogico della propria famiglia che parte da Gabriele Bonaparte, in Corsica "vers 1567" che documenti notarili in stessa data dimostrano inequivocabilmente come figlio di Francesco detto "Il moro" di Sarzana?». Contropiede, tre passaggi e gol in rovesciata. Sarzana supera San Miniato.
«Nella supplica, poi, sopraccitata ed inviata al Granduca Leopoldo di Toscana, Giuseppe - continua Galantini - dice esplicitamente di discendere da quel ramo dei Bonaparte che era a Sarzana e trasferitosi in Corsica. Giuseppe era stato a Sarzana nel 1789 a commissionare una ricerca genealogica sulla propria famiglia ed esiste la corrispondenza in tal senso intercorsa coll'archivista sarzanese Vivaldi».
Il passivo per il San Miniato si fa pesante. Ma gli attacchi dei sarzanesi capitanati da Galantini non si placano.
«Basterebbe poi leggere il memoriale di Sant'Elena di Las Cases che raccoglie le conversazioni di Napoleone coll'autore e nelle quali lo stesso imperatore parla della sua famiglia e delle sue origini di Sarzana. Napoleone racconta anche con un certo senso di delusione dell'incontro avuto a San Miniato con l'ultimo Buonaparte ancora là (anche se Buonaparte solo per via della madre), il canonico Moccio il quale, anziché mostragli i documenti sulle propria famiglia, gli presenta una "raccomandazione"».
Ed ora l'affondo finale.
«Anche in altre occasioni Napoleone, la madre Letizia, il fratello Giuseppe, inequivocabilmente attribuiscono l'origine della propria famiglia al ramo sarzanese. Avendo appunto avuto questo contatto con il ramo samminiatese, se non avessero avuto certezza della discendenza della propria famiglia dal ramo che per secoli ha dimorato a Sarzana, se avessero dovuto inventarsi una genealogia, perché non attribuirla al ramo samminiatese?». E ancora. «In uno studio comparso in Corsica nel 2001 nella collana "Histoire et Généalogie" dal titolo Les Bonaparte en Corse, due illustri studiosi corsi, Francois Demartini e Antoine-Marie Graziani, hanno ricostruito la genealogia di Napoleone, ribadendo la discendenza dai Bonaparte immigrati nell'isola da Sarzana». Partita finita. Stradominata. L'onore alle armi comunque agli sconfitti va sempre concesso.
«Quasi sicuramente i Bonaparte di Sarzana avevano rapporti di parentela col ramo di San Miniato. Lo dimostrerebbe un documento datato 18 agosto 1400 conservato nell'archivio capitolale di Sarzana nel quale Donna Simona, figlia di Jacopo Bonaparte, vedova di Ser Giovanni di S.Miniato, ordinava di costruire nella chiesa di Santa Maria di Sarzana, un altare per officiare Messe, nominando fedecommissario il preposto e canonico della cattedrale Giacomo Bonaparte di Sarzana. Tutto ciò appunto non avrebbe avuto ragione se non in virtù di un rapporto di parentela».
E alla fine quando tutto sembrava finito rimangono ancora degli strascichi.
«Non basta che nella propria città abbiano vissuto dei Buonaparte per farne presumere la discendenza di Napoleone. Ci aveva già provato l'Imperatore d'Austria in occasione del matrimonio di Napoleone con la propria figlia Maria Luisa: lo voleva per forza dotare di una genealogia inventata, consona al matrimonio che avrebbe contratto. E Napoleone aveva ricordato al futuro suocero che qualunque genealogia gli avesse "costruito" non era certo più importante di quella dei Bonaparte da Sarzana che erano imparentati coi Malaspina (in virtù del matrimonio contratto da Cesare Bonaparte nel 1440 con Apollonia Malaspina) da cui discendevano i Brunswick e la famiglia reale d'Inghilterra, di più antica nobiltà della famiglia dell'imperatore austriaco».
Cosa può dire allora un sarzanese, al termine della sfida, convintissimo della propria ragione ad un samminiatese?
«A San Miniato, che è una bellissima e simpatica città, è meglio che si occupino del Tuber Magnatum Pico, (tartufo bianco) che è il prodotto più gustoso che hanno». Alla prossima sfida. In campo neutro.

Il Cardinale Spina 

Il  Cardinale  Spina  ha  svolto  un  ruolo  importantissimo  negli  altalenanti,  e  a  volte  burrascosi,  rapporti  fra  lo  Stato  Pontificio  e  la  Francia  nel  periodo  post-rivoluzionario,  favorito  dal  buon  rapporto  personale  che  aveva  instaurato  con  Napoleone. 

Bonaparte  aveva  avuto  modo  di  conoscere  Spina  a  Grenoble,  al  ritorno  dalla  Campagna  d’Egitto,  e  di  apprezzarne  l’intelligenza  e  le  doti  di  abile  negoziatore.  Fra  i  due  si  instaura  subito  un  rapporto  di  stima  e  simpatia  reciproca,  favorito  forse  anche  dalle  comuni  origini  sarzanesi,  riconosciute  in  più  occasioni  dallo  stesso  Napoleone.  Sarà  lo  Spina,   voluto  a  Parigi  da  Napoleone,  a  svolgere  un  ruolo  fondamentale  nelle  negoziazioni  del  Concordato  fra  la  Francia  e  la  Santa  Sede.  Sarà  sempre  lo  Spina  ad  accompagnare  in  Italia,  le  spoglie  di  Pio  VI  morto  esule  in  terra  francese. 

Giuseppe  Spina  nasce  a  Sarzana  nel  1756,  da  nobile  famiglia.  Dopo  essersi  laureato  a  Pisa  in  giurisprudenza,  si  reca  a  Roma  dove  diventa  auditore  del  maggiordomo  del  Papa,  poi  prelato  domestico  e  prende  quindi  i  voti.  Nel  1798  è  al  seguito  del  Papa  Pio  VI  in  Toscana,  che  lo  nomina  arcivescovo  di  Corinto.  Accompagna  quindi  in  Francia  l’esule  Papa,  col  quale  sta  fino  alla  sua  morte.  Dopo  aver  partecipato  a  Parigi  alle  trattative  per  il  concordato  tra  Santa  Sede  e  Francia,  viene  nominato  da  Papa  Chiaramonti  cardinale  sotto  il  titolo  di  Sant’Agnese  fuori  le  mura.  Nominato  arcivescovo  di  Genova,  torna  per  un  breve  periodo  a  Roma  per  andare  a  ricoprire  poi  l’incarico  di  legato,  prima  di  Forlì  e  poi  di  Bologna.  Nel  1824  è  di  nuovo  a  Roma  come  prefetto  di  segnatura  di  giustizia  dove  muore  nel  novembre  del  1828.  (Sotto:  il dipinto di Weber che rappresenta la firma del concordato da parte di Pio VII e la consegna al cardinale Consalvi. Spina è l'altro porporato)


NAPOLEONE ED IL CARDINALE SPINA PROTAGONISTI DEL CONCORDATO DEL 1801 TRA FRANCIA E STATO PONTIFICIO
di Federico Galantini tratto dal n. 1 della Rivista del Souvenir Napoleonien edizione italiana
Il Cardinale Spina ha svolto un ruolo importantissimo negli altalenanti, e a volte burrascosi, rapporti fra lo Stato Pontificio e la Francia nel periodo post-rivoluzionario, favorito dal buon rapporto personale che aveva instaurato con Napoleone.
Bonaparte aveva avuto modo di conoscere Spina a Grenoble, al ritorno dalla Campagna d’Egitto, e di apprezzarne l’intelligenza e le doti di abile negoziatore. Fra i due si instaura subito un rapporto di stima e simpatia reciproca, favorito forse anche dalle comuni origini sarzanesi, riconosciute in più occasioni dallo stesso Napoleone.. Sarà lo Spina, come vedremo in seguito, voluto a Parigi da Napoleone, a svolgere un ruolo fondamentale nelle negoziazioni del Concordato fra la Francia e la Santa Sede. Sarà sempre lo Spina ad accompagnare in Italia, le spoglie di Pio VI morto esule in terra francese.
La situazione politica nell’epoca in Francia
Il nemico più accanito, inconciliabile della Rivoluzione e, ancor di più, di Napoleone Bonaparte, fu il partito realista, cioè il partito dell’Ancien Régime: monarchia e feudalesimo. Questo imputava a Bonaparte la mancata restaurazione della monarchia, vista come solo rimedio a tutti i mali dopo il periodo del Terrore, i cui eccessi, disordini ed impotenza avevano fatto vacillare il regime politico e sociale nato dalla Rivoluzione. Bonaparte è accusato quindi di aver impedito il riaffermarsi della monarchia poiché con la sua autorità è stato capace di consolidare quanto sorto dalla Rivoluzione: quella di Napoleone è un’opera di conservazione e consacrazione rivoluzionaria. Ad eccezione di qualche individuo, si può affermare che questa non abbia avuto nemici a sinistra, né gli operai né i contadini; di contro, essa ebbe a destra dei nemici mortali ed i repubblicani stessi non fecero molto per difenderla. All’epoca, in Francia, coesistono due Chiese cattoliche. La prima, la Chiesa costituzionale, è formata da preti e vescovi che hanno accettato nel 1791 la costituzione civile del clero ed hanno così potuto conservare le loro parrocchie o farsi eleggere ad un seggio episcopale o parrocchia, quando questi venivano abbandonati da un prete refrattario. Questa Chiesa, pur beneficiando della protezione dello Stato durante i primi anni della rivoluzione, è stata egualmente vittima del Terrore nel 1793, ed ha visto numerosi suoi componenti abbandonare il sacerdozio a seguito della repressione anticlericale Anche la Convenzione, nel 1795, cessando di riconoscerla, non fa altro che favorire questo processo di distacco tra la Chiesa e lo Stato.
Di contro la Chiesa refrattaria, composta da preti che avevano rifiutato di giurare nel 1791, non ha cessato di rinforzarsi dopo il Terrore. Ha vissuto dei momenti difficili tra il 1792 ed il 1794 quando ha visto molti suoi membri costretti all’esilio, deportati ed in qualche caso imprigionati o assassinati. Ma dopo la caduta di Robespierre le frontiere si sono riaperte e numerosi preti sono rientrati in Francia, facendo rivivere un culto clandestino, reso possibile dalla tolleranza delle autorità, per lo meno fino a che il colpo di stato antirealista dell’ottobre del 1797, non riaccende lo spirito anticlericale, con nuovi esili e deportazioni. La coabitazione delle due Chiese è molto difficile e quella refrattaria resta la più forte.
 Per questi motivi, dopo il 1790, i realisti si appoggiarono sul clero refrattario: essi profittarono della persecuzione diretta dalla rivoluzione contro la chiesa cattolica. Essi presero con sé tutta la forza del cattolicesimo che è grande; perché la Francia è cattolica e anche tutti i suoi liberi pensatori sono di mentalità cattolica. In ogni modo la massa in Francia non aveva compreso le invenzioni filosofiche delle assemblee rivoluzionarie, né la costituzione civile del clero, né il culto della Ragione, né quello dell’Essere Supremo. La folla in Francia è cattolica, d’istinto o di convinzione ed è un colpo di genio o di buon senso di Bonaparte di averlo compreso, di aver fondato la sua politica sul rispetto delle coscienze o dell’istinto popolare. In questo modo tolse ai difensori dell’Ancien Régime, la loro arma più temibile; ricondusse d’un solo colpo tutta la massa del popolo dalla sua parte, cioè dalla parte della Rivoluzione, definitivamente fondata su quello di cui non era più persecutrice. Bisognava ripetere che il cristianesimo e la rivoluzione non sono in contraddizione, che insieme, al contrario, inseguono l’eguaglianza di tutti gli uomini e che la Rivoluzione si sforza di farne discendere la dottrina del cielo sulla terra. Si sosterrà che la Rivoluzione è cristiana e che là sta la sua più grande forza e la sua più grande bellezza. Il 5 giugno del 1800, dopo la vittoria riportata a Marengo, Bonaparte fece questa dichiarazione al clero di Milano: ”Nessuna società può esistere senza morale, e non si ha buona morale senza religione. Non c’è dunque che la religione che dà allo stato un appoggio fermo e duraturo…La Francia, istruita dalle sue sventure, ha finalmente aperto gli occhi; ha riconosciuto che la religione cattolica era come un’ancora che la poteva stabilizzare nelle sue agitazioni”. Il partito dei realisti in gran crisi, prova con tutti i mezzi di impedire il riavvicinamento della Chiesa con la Francia. La stessa curia romana è turbata e diffidente perché si ricorda degli orrori della rivoluzione: la costituzione civile votata senza alcun’apertura per Roma, la deposizione dei vescovi, le ordinazioni sacrileghe, e le intrusioni nei santuari, la proscrizione e l’arresto dei preti, la ghigliottina. Questa curia, composta principalmente da prelati italiani e spagnoli, non è portata alla riconciliazione. Essa parlerà della “Capitolazione del successore di Pietro di fronte all’anticristo, l’usurpatore del trono di Luigi XV”.
Bonaparte capisce che è il momento di togliere ogni argomento all’opposizione realista, cercando di conquistare i cattolici francesi ed il mezzo è quello di stipulare rapidamente accordi di reciproca soddisfazione con la Santa Sede. Da poco, nel conclave di Venezia, è stato eletto a capo della Chiesa cattolica, quale successore di Pio VI deceduto esule in Francia, il cardinale Chiaramonti che prenderà il nome di Papa Pio VII: Bonaparte sa che questi è la persona con cui può in breve tempo concludere un negoziato, la persona giusta per poter attuare la pacificazione religiosa in Francia e mettere a tacere una volta per tutte i realisti.
Durante la Campagna d’Italia, Napoleone, generale e comandante dell’Armeé d’Italie, aveva avuto modo di incontrare Pio VII, allora vescovo di Imola. I due avevano subito simpatizzato e Napoleone aveva apprezzato allora la sua larghezza di vedute sugli avvenimenti dell’epoca. Si ricordava di quello che durante l’omelia del Natale 1797, il vescovo di Imola aveva detto ai suoi fedeli: “Resistere alle potenze temporali è resistere a Dio. La forma di governo democratica adottata da noi non è in contrasto con le nostre massime; essa non ripudia il vangelo; essa esige, al contrario, queste virtù sublimi che si acquisiscono solo alla scuola di Gesù Cristo… Che la religione cattolica sia l’oggetto più caro dei vostri cuori, della vostra pietà, dei vostri affetti. Non crediate che essa urti la forma di governo democratico….Miei cari fratelli, siate tutti cristiani e voi sarete degli eccellenti democratici.
Così, quando Chiaramonti è eletto al soglio pontificio, il Primo Console gli chiede espressamente di inviare a Parigi monsignor Spina, allora arcivescovo di Corinto, al fine di trattare tutti gli affari politici e religiosi. 
Le trattative
Monsignor Spina giunge a Parigi il 5 novembre 1800 accompagnato da un teologo, Padre Caselli. Il Primo Console volle avere questo fine e devoto negoziatore allo scopo di esercitare su di lui tutta la potenza del suo formidabile ascendente.
Il Papa non ignora i crimini della Francia contro la religione, ma spera di vederla rientrare nel giusto cammino. Questa prospettiva gli è offerta dal giovane capo di Stato francese. Non vuole assumersi la responsabilità di rifiutare la mano tesagli a nome della Francia e non vuol cedere in niente che possa intaccare il dogma e compromettere la disciplina della Chiesa. Bonaparte vorrebbe destituire i vescovi costituzionali ma Roma, da parte sua, dovrà sacrificare i vescovi de l’Ancien Régime allo scopo di ricostituire un nuovo episcopato.
In questo quadro, Spina riceve l’ordine di guadagnare tempo perché il desiderio segreto della Corte di Roma sarebbe quello che il Primo Console, padrone dell’Italia, restituisse le Legioni alla Santa Sede, potendo disporne a volontà. Ma il Primo Console ritiene già di aver fatto il proprio dovere nello ristabilire il Papa a Roma e nell’avergli offerto, nello stesso tempo, di trattare per la restaurazione del culto cattolico in Francia. Spina deve inoltre “adoperare tutte le sua energie affinché il cattolicesimo riprenda il suo rango di religione di Stato”. Ecco riassunto in queste parole del pontefice il suo mandato: “Ascolti, vegga, esplori e destramente insinui!”:
Il giorno dopo del suo arrivo a Parigi, Spina si incontra in un albergo con il perfido ed astuto ministro degli esteri Talleyrand e l’abate Bernier. Bernier è colui che viene designato dal Primo Console a svolgere le trattative.
Questo prete, pieno di fede e di modi volgari, è uno scaltro diplomatico, divorato dall’ambizione, al servizio di Bonaparte. Agli occhi di Spina è stato accreditato come uno che ha resistito per otto anni alla rivoluzione, incarnando quella Vandea cattolica che a Roma evocava la rivolta contro i persecutori della fede.
Per giunta, laureato in Teologia, Bernier ha la padronanza perfetta della lingua ecclesiastica.
La negoziazione ha così inizio. Dopo qualche giorno appare evidente a Spina che bisogna, secondo le esigenze del Primo Console, sopprimere il vecchio episcopato, altrimenti la situazione diverrebbe inestricabile. Pio VII, avvertito dal suo negoziatore, cede dopo qualche protesta. Dal 22 novembre i vecchi vescovi sono condannati.
Un’altra questione importante che resta da regolare è quella dei beni ecclesiastici, confiscati dalla Rivoluzione. In una nota Bernier scrive: “I beni sono passati dalle mani dei possessori o titolari a quelle degli acquirenti. La legge dà a questi ultimi un titolo ed il Governo una garanzia. Questo titolo e questa garanzia, si basano essenzialmente sulla fede pubblica. Volerli alterare o infrangerli sarebbe aprire la porta a dei nuovi disordini e volgere contro la chiesa il malcontento e l’odio di una parte dei Francesi”.
Queste parole rappresentano bene la situazione e le difficoltà effettive che il Governo avrebbe dovuto affrontare nel dover effettuare la restituzione in quanto, colla nazionalizzazione e la successiva vendita dei beni ecclesiastici, a titolo di semplice ed enorme espediente finanziario, la Costituente aveva legato per sempre alla Rivoluzione commerciale, una certa clientela e cioè quella degli acquirenti costantemente inquieti.
Se, alla vigilia del Brumaio, questi acquirenti avevano aspirato ad un governo forte, era per avere in questi un protettore più solido che il debole Direttorio. Bonaparte allora li rassicurò. Non bisognava dunque far insorgere contro la Chiesa e contro la conclusione del Concordato, questa “massa d’interessi”.
Quindi Bonaparte decide di proporre, in luogo della restituzione, una sorta di indennità e considera la questione fondamentale. Spina accetta di buon grado poiché si pone il problema di “a chi rendere questi capitali?” E’ la Chiesa infatti, più che il Primo Console, che ha interesse a non vedere ricostruita una “Chiesa di Francia” che, possedendo dei beni e mezzi finanziari, diverrebbe una organizzazione forte e indipendente fuori dal controllo di Roma.
Pio VII quindi non ha difficoltà ad aderire a questa importante concessione che verrà sancita nell’articolo 15 del concordato.
Resta ora da ridurre il numero dei vescovi e Bernier, anche in questo caso, non deve battagliare molto con Spina sull’introduzione di questo articolo. Settanta città circa perdono il loro titolo di sede di diocesi e perciò ne restano sessanta.
La questione più delicata è che però Bonaparte vuole fermamente riservare allo Stato la nomina dei titolari delle diocesi rimaste. Vuole che anche a lui sia accordato il diritto che aveva il re cattolico Francesco I, in virtù del concordato di Bologna, di poter scegliere dei capi della Chiesa. Roma esita ad accordare questo diritto poiché anche se il Primo Console si dice di religione cattolica, saranno egualmente cattolici i suoi successori? Non può certo consentire che sia riservato tale diritto a un non cattolico. Viene trovato un compromesso, sancito nell’articolo 17 del concordato: il Primo Console potrà nominare i Vescovi ma, nel caso che uno dei suoi successori non sia cattolico, i diritti e le prerogative concesse nell’articolo precedente ed il potere per la nomina dei Vescovi, dovranno essere regolate da una nuova convenzione. Per lasciare spazio a Roma affinché possa dire la sua contro delle scelte indegne, inopportune o semplicemente non gradite, Spina riesce a far inserire nel documento questo comma: “Il concordato, restituendo il diritto di nomina a profitto del potere civile, lascerà al Papa il diritto di istituzione”. Bernier andrà ancora più lontano, cedendo alla richiesta di Spina affinché la religione cattolica sia proclamata religione di Stato. Questa importante concessione fa sì che Spina tralasci tutti gli scrupoli che si era fatto relativamente alla questione delle nomine.
Alla fine di novembre, quindi in tempi ragionevoli data la delicatezza delle questioni, Spina e Bernier hanno terminato il loro negoziato e non resta che le parti interessate si incontrino per procedere alla firma del documento.
Gli ostacoli e i ripensamenti
A questo punto Talleyrand, che sino allora si era tenuto in disparte, entra in scena e tenta di incagliare il concordato nel momento in cui questo sembra essere giunto a conclusione con lo scopo di far aggiungere una clausola a cui lui teneva molto: quella di ammettere e riconoscere la possibilità ai preti spretati di sposarsi. Ciò per permettere a lui, secolarizzato, il matrimonio con la signorina Grand. Inoltre non è d’accordo sul fatto che il Cattolicesimo sia dichiarato religione di Stato. Concedere questo, secondo il suo pensiero, sarebbe andare contro i principi fondamentali della Rivoluzione e contro quello della eguaglianza di culto, sancito come inderogabile dal Régime consolare. Se Roma vuole proprio che sia resa una particolare attenzione alla religione cattolica, sempre secondo Talleyrand, si potrebbe dichiararla “religione della maggioranza”. Bisogna in qualche modo far digerire a Roma questa modifica ed allora Talleyrand, come contropartita per il Papa, propone una aggiunta all’articolo 7 introducendo la clausola che i prelati costituzionali saranno esortati dal Papa a dimettersi. L’astuto ministro ripropone, a questo punto, anche l’aggiunta della clausola che riconosce lo stato di prete-sposato.
Spina, nonostante l’insistenza di Bernier, rifiuta fermamente questa clausola. Bonaparte si irrita e rifiuta tutti gli argomenti di Spina che qualifica come scrupoli puerili e sottigliezze da prete.
Anche il Ministro di Polizia Fouché, che aveva guadagnato la fiducia di Bonaparte grazie alla scoperta degli autori dell’attentato con la macchina infernale, vuol dire la sua consigliando di riaffermare i diritti del clero instaurato a seguito della Rivoluzione. Il Primo Console vuole concludere rapidamente il concordato con Roma ma intende imporre al Papa le sue volontà minacciando la possibile restaurazione della Chiesa costituzionale.
La rottura sembra inevitabile ma, per fortuna, Bonaparte ha nel frattempo accreditato a Roma, come ministro plenipotenziario della Repubblica, un ex rivoluzionario molto saggio, Cacault che guadagna la fiducia del Cardinale Consalvi, segretario di Stato della Santa Sede, anche lui moderato e favorevole alla conclusione di accordi con la Francia. Questi deve lottare contro l’ostilità del resto della Curia che continua a considerare un grave errore trattare un concordato con un Régime usurpatore; il Sacro Collegio si mostra scandalizzato delle concessioni fatte da Spina ancora di più di quelle che Napoleone intende imporre confidando sulla debolezza del Papa, il quale dovrebbe invece, tralasciando ogni concessione, pretendere delle formali scuse per gli scandali causati dalla Rivoluzione nei confronti della cristianità. Anche i cardinali più moderati non ammettono concessioni sulla clausola della religione di Stato, la sola capace di far tollerare le dimissioni domandate ai vescovi dell’Ancien Régime e la rinuncia alla restituzione dei beni confiscati: volevano cioè che fosse ripristinato quello che Spina aveva ottenuto da Bernier e che Talleyrand aveva fatto “cassare”. Le accuse nei confronti dell’arcivescovo di Corinto sono del tutto ingiuste; il Sacro Collegio, giudicando da Roma, non si rende conto delle difficoltà che quotidianamente Spina ha dovuto affrontare: ogni volta che questi riusciva a raggiungere con Bernier un accordo “accettabile” ed “onorevole”, ecco che entravano in scena i vari Talleyrand e Fouché mettendo tutto in discussione e convincendo spesso il Primo Console a modificare o addirittura eliminare le concessioni fatte da Bernier. 
Nel frattempo Pio VII, impressionato dalle proteste del suo Consiglio, scrive al Primo Console fissando il limite delle sue concessioni. Talleyrand, informato da Cacault sul dibattito all’interno della Curia romana e sul suo malcontento, ne informa Bonaparte che si infuria minacciando di invadere gli Stati romani; nel contempo il perfido Ministro degli Esteri, scrive a Cacault di abbandonare Roma in vista della rottura dei rapporti con la Santa Sede. Cacault, che desidera invece che un accordo sia raggiunto, consiglia a Consalvi, grande propugnatore dell’intesa, di andare a Parigi munito di pieni poteri da parte del Papa: Riteneva infatti che, per riuscire a portare a buon fine il concordato, occorreva la presenza a Parigi di una persona che potesse sottoscrivere immediatamente degli accordi senza dover richiedere la preventiva autorizzazione a Roma, in modo da consentire di evitare quei tempi morti che spesso causavano “ripensamenti” ed “intrusioni”. In realtà Bonaparte, pur mostrandosi adirato e minaccioso, non pensa veramente di rompere col Papa, sa di aver bisogno della religione cattolica e di un clero formato da veri preti per contrastare le continue minacce dei realisti; considerato che questi diventano sempre più minacciosi e sono stati scoperti come gli organizzatori dell’attentato del 24 dicembre 1800 con la macchina infernale, da dove Bonaparte è uscito indenne ma nel quale sono decedute due persone e sei rimaste gravemente ferite. Intanto, nel Concilio Nazionale, formato dall’episcopato costituzionale riunito a Notre-Dame sotto la protezione di Fouché, avanza forte l’intendimento di costruire una Chiesa gallicana che, pur riconoscendo come capo il Papa; sia autonoma ed indipendente da Roma. Bonaparte, profittando di questo avvenimento, fa intendere di prendere seriamente le idee emergenti dall’assise con l’intenzione così di sfruttare questa occasione per dimostrare al Papa di essere il solo da cui dipenda la stipula degli accordi, malgrado le opposizioni dei vari Talleyrand e Fouché.
Il cardinale Consalvi, munito dei pieni poteri da parte del Papa, giunge a Parigi, sofferente per il faticoso viaggio, il 20 giugno 1801 e viene accolto da Spina. Senza perder tempo, incontra subito il Primo Console, rimanendo stupito della calorosa accoglienza che questi gli riserva trovandolo, però, altrettanto fermo nelle sue condizioni: “Poiché non avete accettato il progetto, ve ne presenteremo un altro con le sole concessioni che io possa ammettere. Bisognerà assolutamente che voi lo firmiate nei cinque giorni”. Consalvi non promette niente ma Bonaparte trova le considerazioni e perplessità da lui espresse, molto sensate. 
Restano, a questo punto, due questioni essenziali da risolvere e cioè: a quale titolo e con quale misure di protezione e libertà la Religione Cattolica sarà ammessa in Francia? – Il Governo accetterà la condizione di dichiararsi cattolico?.
La questione si trova ben posta in una lettera inviata da Bernier a Spina: “Voi volete che la religione sia preminente, essa non può prendere questo titolo, a seguito delle tante divisioni, senza allarmare, spaventare, irritare i suoi nemici e i nostri: facciamo meglio: che essa appaia dapprima meno trionfante per uscire in seguito, con l’aiuto dei successi ,più luminosa? limitiamoci a riconoscere che la maggioranza la vuole”. 
La controproposta preparata da Consalvi non ha pretese esagerate: vuole solo che nel preambolo sia indicato che il Governo riconosce che la religione cattolica è quella della grande maggioranza dei cittadini, e che la professa. Talleyrand demolisce anche questo controprogetto ma, rendendosi conto che malgrado tutti gli ostacoli da lui frapposti, l’accordo sul concordato sta per essere raggiunto, preferisce dileguarsi.
Questo rappresenta una vittoria per i negoziatori del Papa che possono così incontrare il Primo Console senza che abbia accanto questa figura avversa. Ma Bonaparte è molto intransigente sulla professione della fede cattolica del governo: “Io non voglio lasciare inserire nella convenzione che, sia il governo, sia i consoli, professano la religione cattolica. Per il governo vi è contraria la costituzione e per noi, consoli, il Papa lo deve supporre come un fatto”.
L’11 luglio Bernier consegna a Consalvi le ultime note nelle quali è previsto che la Chiesa deve, per di più, conformarsi e sottomettersi ai regolamenti di polizia.
Ai negoziatori del Papa non resta altra alternativa che accettare. 
La firma 
I giornali francesi de 13 luglio annunciano che Consalvi è riuscito nella missione di cui era stato incaricato dal Santo Padre presso il Governo.
Secondo consuetudine, Bonaparte riserva a suo fratello maggiore, Giuseppe, la conclusione degli atti più importanti e designa come plenipotenziari anche il consigliere di stato Crétel e l’abate Bernier. I plenipotenziari del Papa sono il cardinale Consalvi, monsignor Spina e padre Caselli.
Il 13 luglio tutti i plenipotenziari sono riuniti presso la casa di Giuseppe Bonaparte: Consalvi e Spina apprendono da Bernier che il testo è stato nuovamente modificato e rifiutano di firmare. Fra le altre è stata inserita anche la clausola voluta da Talleyrand sui preti sposati; anche Crétier e Giuseppe Bonaparte non erano stati informati di questi cambiamenti perciò si discute per tutta la notte ed in parte della mattina del 14 luglio. Consalvi, Spina e Caselli ottengono che venga ristabilito gran parte dell’accordo originario che viene poi ripresentato da Giuseppe, alle Tuileries, al Primo Console che, contrariato e infuriato per questo ulteriore cambiamento, vuole che gli inviati di Roma vadano via da Parigi se la firma non è imminente.
Dopo lunghe ed estenuanti discussioni, il 15 luglio1801 (26 messidoro anno X) Giuseppe Bonaparte, Bernier e Crétier per il governo francese e Consalvi, Spina e Caselli per la Santa Sede, finalmente sottoscrivono questo importante accordo che fa cessare uno scisma deplorevole e ristabilisce rapporti di indipendenza ed unione fra la Chiesa e lo Stato francese. A mezzogiorno Bonaparte appone la sua firma sul documento. Bernier, come riconoscimento per l’importante ruolo svolto nelle trattative, viene nominato vescovo di Orléans. Di contro monsignor Spina viene nominato Cardinale ed incaricato d’affari in Francia, dove resterà fino all’arrivo del Cardinale Caprara.
I lunghi tempi della ratifica
Manca ora la ratifica da parte dei rispettivi organi legislativi. Il Papa: Pio VII, conscio anche delle difficoltà che ha dovuto affrontare Napoleone, difficoltà pari a quelle da lui incontrate coi vecchi cardinali intransigenti, si rende conto che la firma del concordato è stato un atto inevitabile che, fra l’altro, ha avuto come effetto quella di portare la pacificazione, consentendo così che milioni di cattolici francesi rientrassero in seno alla Chiesa. Senza ulteriore indugio, procede quindi alla ratifica del concordato, il 15 agosto con la bolla Ecclesia Dei. Bonaparte deve invece affrontare una forte opposizione interna, anche fra i suoi alleati che, fra l’altro, non sono a conoscenza del testo del concordato, tenuto ancora segreto.
Roma è preoccupata di questi avvenimenti e la tensione si evince in questa lettera inviata da Spina a Consalvi, nel frattempo rientrato a Roma:
Parigi ,8 agosto.
Giovedi scorso il Primo Console essendo al Consiglio di Stato, instruito che in Parigi si parla della convenzione da esso fatta con Sua Santità, e che ognuno ignorandone il preciso ne parla e fa dei comenti a seconda della propria immaginazione, prese dà ciò ragione di communicarne al Consiglio medesimo l'intiero tenore. So che parlò un ora e mezza, dimostrandone la necessità e l'utilità, e mi vien riferito che parlasse eccellentemente. Siccome non richiese qual fosse il parere del suo Consiglio, ognuno si tacque. Non ho ancora potuto sapere quale impressione facesse nell' animo dei consiglierei in generale. I buoni ne godettero, ma il numero di questi è ben ristretto. Procurerò d'indagare qual sia l’impressione fatta in quelli che sono di diversa opinione. Pare che il Primo Console andar voglia preparando gli spiriti di quelli che sono nemici di questa operazione a non contrariarla, mà nulla otterà fino a che non prende qualche misura più energica contro i costituzionali, e fino a che lascia il culto cattolico esposto alla sferza del ministro della pulizia.  
Dopo varie vicissitudini che hanno portato anche alla sostituzione nel Senato francese di alcuni componenti ribelli, il 3 aprile 1802, la camera ratifica il documento nel testo sottoscritto il 15 luglio 1801; a questo, però, vengono aggiunti, allo scopo di renderlo più accetto ai rivoluzionari, 77 articoli organici più 44 articoli che riguardano la riorganizzazione dei culti, compreso il fatto che lo Stato si sarebbe fatto carico dello stipendio dei pastori protestanti. Questi articoli, che scontentavano Roma, non ricevettero mai il consenso del Papa.
La proclamazione del Concordato
La proclamazione solenne del Concordato fu effettuata la domenica di Pasqua del 18 aprile 1802, con una cerimonia a Notre Dame, non priva di incidenti provocati da alcuni militari malcontenti, alla presenza del Primo Console che, per l’occasione, indossava la livrea verde coi galloni d’oro. Durante la messa, officiata dal Cardinale Caprara, fu cantato il Te Deum per celebrare il ripristino del culto e la pace di Amiens.. Anche la successiva riorganizzazione della Chiesa non fu agevole sia perché alcuni prefetti e comandanti militari accolsero male i nuovi vescovi, sia perché trentotto vescovi dell’ Ancien Régime rifiutarono di dimettersi. 
Nonostante tutto, col concordato Bonaparte era riuscito a raggiungere gli scopi che si era prefissato: togliere ai realisti il punto di forza della loro opposizione che faceva leva sul cattolicesimo dei francesi.
Dopo la firma del concordato furono restituite a Roma le spoglie di Pio VI, morto esule a Valence. La salma fu prelevata dal cimitero di quella città e consegnata a Spina che la condusse a Roma. 
Talleyrand, parlando dell’arcivescovo di Corinto che stava per lasciare Parigi, così si espresse al suo successore in Francia, il Cardinale Caparra, nominato legato a latere:
“Io mi fo un dovere di significarvi a nome del Primo Console,che questo ministro plenipotenziario di Sua Santità si è mostrato ben degno della sua missione col suo ingegno, col suo spirito di conciliazione e colle sue personali virtù, e che ha acquistato molti diritti alla stima ed all’affezione del governo francese”. 
Si deve ritenere che Napoleone non abbia gradito questo avvicendamento poiché ricevette Caprara, giunto a Parigi nel settembre del 1801, solo il 9 aprile dell’anno seguente. Il cardinale Spina ebbe modo di incontrare altre volte Napoleone, fra queste il 15 maggio 1805 a Milano, ed il successivo 30 giugno a Genova come cardinale arcivescovo di quella città. Fu inoltre sempre investito delle questioni più importanti tra Stato Pontificio e Francia, sempre a fianco del Papa, anche nel suo esilio a Savona.
Federico GALANTINI
 

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